Certificat International d'Écologie Humaine
Université de Pau et des Pays de l'Adour


Ramuntcho Tellechea

Titre du mémoire soutenu :
Forêt publique et management néolibéral. Quand le paradoxe institutionnalisé de l'homo oeconomicus oublie la continuité homme / nature.

Année de soutenance : 2012.

Activité professionnelle actuelle : Garde forestier (technicien forestier territorial à l’ONF). Coordonateur Grande Faune dans le 64.

Votre activité professionnelle a-t-elle évolué depuis le CIEH ? : Non.

Pourquoi vous êtes-vous inscrit dans cette formation ? :
J’avais vu qu’Edgar Morin était au programme et comme je tournais autour de cet auteur depuis quelques années ça m’intéressait d’entrer plus précisément dans la pensée complexe. Ensuite la notion d’écologie humaine m’a interpellé.

Qu’y recherchiez-vous ? : Des précisions sur la transdisciplinarité vue par le milieu universitaire.

Comment définiriez-vous le contenu ? :
Des conférences de haut niveau sur des sujets très diversifiés. Un temps pour réaborder le passage à l’écrit de manière précise mais décontractée. Une réflexion sur les rapports entre l’homme et son milieu de vie ainsi qu’une approche de la nature de la connaissance ou des différents types de connaissances..

Que vous a apporté le CIEH (au niveau personnel, professionnel et/ou extraprofessionnel) ? :
Le CIEH m’a permis d’aborder avec plus de précision la pensée complexe et l’oeuvre d’Edgar Morin. Je trouve que cette formation est très complémentaire du Master 2 en psychologie du travail que j’avais effectué en 2006. Le mémoire final m’a permis de formaliser beaucoup de lectures effectuées sur l’arrivée du management néolibéral dans les structures publiques et sur la souffrance au travail que cela induisait. Au niveau professionnel cela m’a amené beaucoup d’assise pour aborder les discussions et les lectures.

Quels conseils pourriez-vous donner aux personnes souhaitant s’inscrire ? : Allez y sans hésiter !

Comment valorisez-vous actuellement l’expérience que vous avez vécue durant la formation ? :
La valorisation se fait tant au niveau personnel, avec des angles de vue supplémentaires pour aborder la réflexion d’une manière générale, qu’au niveau professionnel ou syndical. Par exemple, au niveau syndical, le CIEH m’a permis, en développant à travers le mémoire les liens existant entre santé et travail de façon transdisciplinaire, d’apporter dans les comités hygiène et sécurité dans lesquels j’ai siégé des angles de vue moins psychologisant, mais plus stigmatisant en ce qui concerne l’organisation du travail d’obédience néolibérale.

Quels sont les concepts et outils développés au sein du CIEH qui vous accompagnent à présent dans votre vie professionnelle et personnelle ? : La transdisciplinarité, la complexité avancée par Morin.

Le CIEH vous aide-t-il au quotidien ? :
Oui, dans la façon de réfléchir et donc d’aborder les situations, les personnes, les organisations, les idéologies, les convictions. C’est une façon de repositionner la politique au sens noble dans la plupart des actes quotidiens en essayant d’écarter un peu le consommateur et de le remplacer le plus possible par le citoyen.

Quand vous repensez au CIEH, quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ? : Convivialité et compétence.

Autres remarques que vous souhaiteriez partager… :
Merci aux différentes personnes qui font vivre le CIEH. Par les temps qui courent, c’est très important d’apporter et de proposer une formation aussi intéressante.

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