Monique Vivona
Titre du mémoire soutenu :
Invitation au voyage, dans un métier exercé essentiellement par les femmes... « Le Prendre -Soin »
Année de soutenance : 2011.
Activité professionnelle actuelle : Directrice de soins.
Votre activité professionnelle a-t-elle évolué depuis le CIEH ? :
Oui, elle s’est intensifiée et diversifiée.
Pourquoi vous êtes-vous inscrit dans cette formation ? :
J’avais besoin à cette époque de m’investir dans un espace différent de celui du travail et de la bulle personnelle.
Qu’y recherchiez-vous ? :
Je recherchais la reprise de la sollicitation intellectuelle autre que celle que j’avais dans ma vie quotidienne. J’espérais retrouver la curiosité et ce gout pour l’émerveillement de la découverte. Le CIEH a répondu à mes aspirations.
Comment définiriez-vous le contenu ? :
Le contenu est très varié et iconoclaste mais a un sens. Il m’a été difficile à percevoir d’emblée, tant j’étais figée dans mes habitudes (30 ans d’exercice professionnel, cela a sclérosé un peu ma pensée, ou la rendue mono-espace).
Le programme est construit, en s’appuyant autant sur les expériences empiriques que sur les données théoriques, dispensé par des intervenants de qualité, qui ont pu m’irriter, m’agacer lors de leurs interventions, mais qui cependant ont atteint l’objectif de la formation : chausser des lunettes différentes pour élargir son champ de vision et de réflexions.
Que vous a apporté le CIEH (au niveau personnel, professionnel et/ou extraprofessionnel) ? :
Il m’a ouvert à des réflexions nouvelles, m’a permis d’en approfondir d’autres. Il a renforcé mon humanité, en m’amenant à approfondir mon mode de pensée et l’approfondissement de ce que je suis en tant que personne dans cet univers (les lecture proposées et exploitées sont un excellent support pour ce type de travail). Les rencontres humaines ont été fabuleuses, les échanges de très bonnes qualité, parfois même souvent bousculant mon mode habituel de penser.
Cela a été deux années studieuses mais atypiques, me demandant de sortir des sentiers bien balisés et connus, bousculant la routine.
Quels conseils pourriez-vous donner aux personnes souhaitant s’inscrire ? :
Le conseil que je donnerai est de se préparer intérieurement à cette formation, de se mettre dans une attitude d’apprenant, être prêt à recevoir, ouvrir les zones de son cerveau qui n’ont peut-être plus été activées avec la même intensité (exemple : l’imaginaire, la créativité, l’accueil de nouveaux concepts, de pensées différentes...).
Accepter d’être déstabilisé, d’être chahuté sur ses propres certitudes, cela permet de profiter un maximum des apports.
Comment valorisez-vous actuellement l’expérience que vous avez vécue durant la formation ? :
Je la valorise au quotidien mais sans en avoir toujours conscience. Elle m’a permis de renforcer la distanciation utile aux évènements, aux dossiers, d’accompagner des personnes à regarder différemment la vie, d’aborder la complexité et d’apporter ma contribution à sa gestion.
Quels sont les concepts et outils développés au sein du CIEH qui vous accompagnent à présent dans votre vie professionnelle et personnelle ? :
Les concepts :
La transdisciplinarité, la liberté de s’évader, l’humanité, la complexité.
Les outils : La communication juste et réfléchie, l’imaginaire,
les mythes et les croyances.
Comment orientez-vous vos projets depuis votre passage au CIEH ? :
J’oriente mes projets avec la notion de l’interdisciplinarité et de la transdisciplinarité, avec le questionnement des conséquences des décisions prises.
Le CIEH vous aide-t-il au quotidien ? :
Il m’aide au quotidien dans l’approche qu’il m’a permis de développer sur des sujets divers et variés mais notamment le management de hommes et des ressources.
Quand vous repensez au CIEH, quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ? :
ESPACE
de liberté de pensée, de créativité, de rencontres, d’interdisciplinarité, de savoirs et de connaissances, de partage.
Autres remarques que vous souhaiteriez partager… :
Prenez un aller pour cette aventure, je souhaite que vous découvriez de nouveaux horizons, que vous fassiez de belles rencontres, que vous soyez parfois irrités, agacés mais que vous puissiez le temps s’écoulant vous dire « je ne regrette pas de l’avoir fait, cela m’a permis de grandir un peu plus ».
Retour page principale