Milo Villain
Titre du mémoire soutenu : Les « défenseurs de l’océan Atlantique » : de Biscaye en Patagonie. Analyse du militantisme écologiste associatif et citoyen.
Année de soutenance : 2018.
Activité professionnelle actuelle : Doctorant contractuel en cotutelle (UPPA/UPV).
Votre activité professionnelle a-t-elle évolué depuis le CIEH ? :
Non, pas directement, mais le CIEH l'a énormément transformée...
Pourquoi vous êtes-vous inscrit dans cette formation ? :
Par curiosité, par amitié, mais aussi pour le caractère interdisciplinaire et éclectique de l'enseignement, ainsi que pour la qualité des interventions.
Qu’y recherchiez-vous ? :
D'autres manières d'interpréter le monde qui sortent des cadres mono-disciplinaires dans lesquels nous nous enfermons bien souvent pendant une thèse.
Comment définiriez-vous le contenu ? :
Surprenant, large et pointu à la fois, interdisciplinaire, rassurant et très stimulant.
Que vous a apporté le CIEH (au niveau personnel, professionnel et/ou extraprofessionnel) ? :
Personnellement, il m'a apporté certaines réponses sur des questions existentielles, comme, par exemple, la place de l'être humain dans l'univers et par rapport aux autres règnes du vivant... celle accordée à l'imaginaire dans nos vies sur-/pré-pensées, et bien souvent trop calculées.
Professionnellement, il m'a invité à porter un autre regard sur les relations humaines, ainsi que sur les visions du monde/de la nature de mes objets d'étude (écologistes en défense de la mer). J'ai également pu, à travers la rédaction du mémoire, extérioriser et organiser une partie de ma réflexion de thèse.
Quels conseils pourriez-vous donner aux personnes souhaitant s’inscrire ? :
Écoutez votre intuition, faites confiance à votre nature profonde, osez penser les contradictions et les complémentarités de « notre » monde, tout en rapprenant à vous penser autrement. Si vous n'avez jamais eu l'opportunité ou le temps de dérouler vos réflexions personnelles de manière scientifique, le CIEH vous y accompagne dans une ambiance conviviale et d'échanges solidaires.
Comment valorisez-vous actuellement l’expérience que vous avez vécue durant la formation ? :
Je valorise l'expérience vécue durant la formation en réinjectant une partie dans mes recherches actuelles, en réutilisant par exemple certaines lectures et approches découvertes pendant le CIEH. Je pense avoir développé le réflexe de m'ouvrir à l'approche interdisciplinaire des questions que je me pose, ce qui me permet d'élargir les horizons de ma méthodologie. J'utilise certains enseignements comme des pistes de recherche à approfondir.
Quels sont les concepts et outils développés au sein du CIEH qui vous accompagnent à présent dans votre vie professionnelle et personnelle ? :
La notion de paradigme, soit les visions du monde ou de la nature entretenues par des groupes ou des individus, m'a permis de déconstruire un peu mieux les cadres de pensées collectives dans lesquels nous nous situons (souvent inconsciemment). Celle de complexité m'aura aidé à transposer la vision d'unité des liens du vivant, à l'ensemble des rapports humains.
Enfin, la notion de nature humaine m'a définitivement renvoyé à mes questionnements quant au sens de notre existence en tant qu'humanité, en faisant tomber ce rideau artificiel qui nous séparerait du reste du vivant.
Comment orientez-vous vos projets depuis votre passage au CIEH ? :
En fonction du cœur, toujours, enfin je l'espère... tout en essayant d'anticiper les différentes inter-rétro-actions induites par mes choix éventuels. Je pense que la dimension éthique de mes choix s'en trouve également renforcée.
Le CIEH vous aide-t-il au quotidien ? :
Oui, dans le sens où il a, non pas révolutionné ma manière d'être au monde, mais transformé le regard que je lui porte, tout en m'invitant à l'affiner davantage.
Quand vous repensez au CIEH, quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ? : oïkos.
Autres remarques que vous souhaiteriez partager… :
Merci encore à l'ensemble des intervenant.e.s pour ces nombreux voyages au travers de la noosphère infinie...
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