Certificat International d'Écologie Humaine
Université de Pau et des Pays de l'Adour


Mathias Gibert

Titre du mémoire soutenu :
Paroles de Collège. Analyse des manifestations de la « violence symbolique » à travers l'étude d’un établissement palois

Année de soutenance : 2014.

Activité professionnelle actuelle : Professeur des écoles spécialisé.

Votre activité professionnelle a-t-elle évolué depuis le CIEH ? :
Mon activité professionnelle est restée la même mais mon approche s’est modifiée et enrichie. Le CIEH m’a aidé à mieux faire mon métier.

Pourquoi vous êtes-vous inscrit dans cette formation ? :
Sur le plan professionnel je ressentais le besoin de prendre du recul, sur le plan personnel celui de m’enrichir et me renouveler intellectuellement. En regardant du côté des formations universitaires, le CIEH est apparu comme répondant à mes attentes. L’intitulé de la formation, la description de son contenu très varié et l’approche transdisciplinaire m’ont attiré. J’ai rencontré les responsables et les étudiants au cours d’une sortie de terrain ce qui m’a définitivement convaincu de m’inscrire.

Qu’y recherchiez-vous ? : Je recherchais avant tout une expérience intellectuellement stimulante et enrichissante.

Comment définiriez-vous le contenu ? :
Un volet épistémologique pointu, des cours vivants et interactifs sur des sujets variés autour de l’homme, la société, l’environnement, la culture... Des devoirs réguliers qui incitent à fournir un travail soutenu et acquérir une méthodologie rigoureuse. Avec le mémoire, la possibilité de développer un vrai travail personnel de recherche universitaire grâce à un accompagnement de qualité.

Que vous a apporté le CIEH (au niveau personnel, professionnel et/ou extraprofessionnel) ? :
Le CIEH m’a d’abord sensibilisé à une approche systémique et globale qui aide à penser. Sur le plan épistémologique, la « pensée complexe » d’Edgard Morin a changé mon regard sur les sciences. Les cours (surtout en première année) m’ont passionné et m’ont ouvert de nouveaux horizons intellectuels. En deuxième année les phases de recherche, d’enquêtes de terrain et de rédaction du mémoire ont constitué un vrai défi personnel. J’y ai consacré beaucoup de temps et de travail. Cette expérience m’a enrichi sur le plan professionnel car l’étude était centrée sur le collège et le système éducatif. J’ai pu satisfaire mon appétence pour la recherche jusqu’à la soutenance qui a été une grande satisfaction personnelle.

Quels conseils pourriez-vous donner aux personnes souhaitant s’inscrire ? :
La rédaction d’un mémoire demande beaucoup de temps, il est difficile de mener à bien cette tâche de front avec une activité professionnelle, une vie de famille ou d’autres activités chronophages. Personnellement j’ai eu la chance de bénéficier de 3 mois de congés de formation ce qui m’a permis de réaliser ce projet dans de bonnes conditions. Toutefois, même pour ceux qui ne vont pas jusqu’à la soutenance du mémoire, le CIEH est une formation qui vaut la peine d’être suivie à mon avis. Les cours très variés, la méthodologie et les lectures aident à mieux comprendre les sciences, la recherche et le monde contemporain. L’enseignement sous forme de séminaires est très vivant, convivial et la plupart du temps passionnant. Donc mon conseil est de ne pas hésiter à vous inscrire quelles que soient vos attentes, vous ne le regretterez pas !

Quels sont les concepts et outils développés au sein du CIEH qui vous accompagnent à présent dans votre vie professionnelle et personnelle ? :
Approche plus globale et systémique des problèmes, meilleure prise en compte des interactions entre les parties d’un système (« le tout est plus que la somme des parties... »). Meilleure conscience de la complexité qui exclut les réponses simplistes et définitives aux grandes questions de notre temps. Meilleure capacité d’analyse et de compréhension des sujets qui m’intéressent grâce à une méthodologie plus rigoureuse (choix des sources d’information, bibliographies,…).

Le CIEH vous aide-t-il au quotidien ? :
Oui, grâce à une meilleure compréhension des grands enjeux sociétaux. Plus de sérénité aussi en acceptant l’incertitude comme partie intégrante de la connaissance.

Quand vous repensez au CIEH, quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ? : Le mémoire !

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