Certificat International d'Écologie Humaine
Université de Pau et des Pays de l'Adour


Danielle Laurin

Titre du mémoire soutenu : Le détective généalogiste : quels outils au service de l’élucidation d’énigmes de filiation ?

Année de soutenance : 2007.

Activité professionnelle actuelle : Professeur agrégé d’allemand (retraitée).

Votre activité professionnelle a-t-elle évolué depuis le CIEH ? :
Non, le CIEH n’a pas eu d’impact sur mon enseignement de l’allemand, les contenus étaient déjà clairement définis.

Pourquoi vous êtes-vous inscrit dans cette formation ? :
Le cursus du CIEH m’attirait car étant plus court, plus « léger » et plus ouvert qu’une thèse en germanistique dont l’éventualité m’avait effleurée.

Qu’y recherchiez-vous ? :
Un élan intellectuel permettant d’aller au-delà de mon travail d’enseignement de l’allemand fait (pour résumer) à l’époque de cours de pratique de la langue, grammaire et traduction.

Comment définiriez-vous le contenu ? :
Un contenu au carrefour des disciplines incitant à une réflexion et une recherche non « désincarnée ».

Que vous a apporté le CIEH (au niveau personnel, professionnel et/ou extraprofessionnel) ? :
Il a généré une réelle dynamique intellectuelle en m’invitant à faire « un pas de côté » et m’a permis de découvrir en moi des aptitudes nouvelles qui se sont exprimées dans le sujet de mémoire. Je suis sortie d’un cadre de germanistique ressenti comme « conventionnel » pour m’enhardir à explorer des voies personnelles plus originales.

Quels conseils pourriez-vous donner aux personnes souhaitant s’inscrire ? :
S’inscrire au CIEH c’est avoir conscience que l’on peut enrichir le cursus de son apport personnel. On ne vient pas y « consommer » du savoir.

Comment valorisez-vous actuellement l’expérience que vous avez vécue durant la formation ? :
Le choix de mon sujet de mémoire me vaut depuis plusieurs années d’intervenir en CIEH 2 en développant un parallèle entre les outils du détective et ceux du chercheur (cours intitulé : « Du détective au chercheur : observation, flair, méthode »).

Quels sont les concepts et outils développés au sein du CIEH qui vous accompagnent à présent dans votre vie professionnelle et personnelle ? :
La notion de réintroduction du sujet dans l’acte de recherche m’est apparue comme essentielle. J’ai en effet pu prendre comme support de réflexion une situation que j’avais personnellement vécue en 2005. Il y a une différence entre acquérir du savoir, le faire vivre et fructifier.

Comment orientez-vous vos projets depuis votre passage au CIEH ? :
J’ai continué dans mon goût, nouvellement découvert, pour les « pistes à ouvrir » en me lançant dans la traduction de l’autobiographie d’un philosophe allemand encore quasi inconnu en France : Gotthard Günther (sortie du livre en 2015). En somme le « détour » par le CIEH a déclenché un retour vers des contenus inattendus de germanistque.

Le CIEH vous aide-t-il au quotidien ? :
La relation à l’objet de ma recherche m’a permis d’intégrer un vécu par la réflexion théorique. Il l’a éclairé, fondé et aussi dépassé. En ce sens il lui donne une valeur plus générale et cela continue de m’accompagner.

Quand vous repensez au CIEH, quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ? : « Creuset ».

Autres remarques que vous souhaiteriez partager… : Inscrivez-vous !!!

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